Susciter l’espoir d’un bout à l’autre du Canada

Le cancer de l’ovaire n’est pas une maladie unique, mais plutôt une variété de maladies comprenant des sous-types qui répondent de façon différente aux traitements. Le cancer de l’ovaire ne peut pas être traité à l’aide d’une approche universelle. C’est pourquoi Cancer de l’ovaire Canada adopte une approche à plusieurs volets pour s’assurer d’étudier tous les types de la maladie, même les plus rares, pour faire en sorte que tout le monde profite des meilleures données scientifiques disponibles, le plus rapidement possible.

Julia Laliberte

Nous vous présentons Julia. Julia Laliberté a reçu un diagnostic de cancer séreux de bas grade, une des formes rares de la maladie, qui représente moins de 10 pour cent des cas.

« Je l’avoue, je ne connaissais pas le cancer de l’ovaire avant qu’il entre dans ma vie en 2020. J’avais seulement trente-quatre ans quand tout s’est arrêté pour moi. Rien ne peut vous préparer à recevoir un diagnostic de cancer de l’ovaire à un stade avancé », déclare Julia Laliberté de Montréal, au Québec.

La recherche sur ce type de cancer a été très limitée jusqu’à maintenant, mais Cancer de l’ovaire Canada change la situation en finançant en priorité les études sur des cancers de l’ovaire rares.

« Il est urgent d’affecter plus de fonds à la recherche sur les cancers rares. Il est important de souligner que 40 à 50 % des cancers gynécologiques sont des cancers rares », déclare le Dr Mark Carey, professeur clinicien au département d’obstétrique et de gynécologie de l’Université de Colombie-Britannique. « Le nombre de types de cancers rares est toutefois en hausse, en raison de notre capacité à définir des sous-groupes moléculaires de cancer – même pour les types de cancers les plus courants (cancer du poumon, du sein, de l’intestin et de la prostate). »

Les initiatives de recherche de Cancer de l’ovaire Canada financent actuellement quatre des projets du Dr Carey, tous axés sur le cancer séreux de faible degré de malignité :

  • Dr Mark Carey, Université de Colombie-Britannique : Development and/or molecular characterization of low-grade serous ovarian cancer cell lines and patient-derived xenografts
  • Dr Mark Carey, Université de Colombie-Britannique et Dr Trevor Shepherd, Université Western Ontario : Three-dimensional culture models for low-grade serous ovarian carcinoma
  • Dr Mark Carey, Université de Colombie-Britannique : Anti-estrogen therapy and ER/PR expression in low-grade Serous Ovarian Carcinoma
  • Dre Anna Tinker et Dr Mark Carey, BC Cancer Agency : Molecular evaluation of MEK/ER response in low-grade serous carcinomas: A clinical-translational study

« Les femmes atteintes de ce type de cancer de l’ovaire ont moins d’options de traitement et moins d’occasions de participer à des essais cliniques. Il est urgent de réaliser des progrès, déclare le Dr Carey. Nous sommes très heureux du soutien que nous recevons de Cancer de l’ovaire Canada. Les subventions de recherche traditionnelles ne financent généralement pas ce genre de travaux. »

La communauté de recherche sur le cancer de l’ovaire est l’une des plus engagées et des plus collaboratives au monde. L’équipe du Dr Carey présente ses conclusions dans l’ensemble du Canada et à l’étranger pour appuyer des études connexes.

« Il s’agit d’un des nombreux chercheurs qui sont de notre côté, et j’en suis très fière. J’ai vu de mes propres yeux les progrès révolutionnaires que Cancer de l’ovaire Canada réalise, ajoute Julia. C’est emballant de savoir que des recherches effectuées dans des laboratoires de Colombie-Britannique arrivent jusqu’à moi, à Montréal. Ces progrès me donnent de l’espoir – pas seulement pour moi, mais aussi pour les femmes comme moi, et les 3 000 autres qui recevront un diagnostic l’année prochaine. »

Grâce à un financement accru, Julia pourra profiter d’un meilleur taux de survie, d’un plus grand nombre d’options de traitement et de plus d’occasions de participer à des recherches.

«Nous accélérons les progrès de la recherche. Nous la faisons passer à un niveau supérieur et nous faisons reconnaître le Canada à l’échelle internationale en tant que leader de la recherche transformative et des découvertes », déclare Tania Vrionis, directrice générale de Cancer de l’ovaire Canada. « Nous suivons un plan de recherche qui vise à mettre au point de nouveaux traitements pour améliorer le taux de survie des personnes atteintes du cancer de l’ovaire. »

Nous avons besoin de plus de ressources pour poursuivre sur notre lancée. Cancer de l’ovaire Canada doit poursuivre ses travaux de toute urgence, en adoptant une approche durable qui favorise des investissements en recherche à long terme pour améliorer les options de traitement pour les personnes atteintes de cette maladie. Il faudra beaucoup de travail, mais Cancer de l’ovaire Canada est prêt à relever le défi.


Cancer de l’ovaire Canada suscite des changements, de la prévention à l’accès aux médicaments et aux soins, en passant par les recherches qui changent déjà des vies. Chaque dollar que vous investissez directement et chaque contribution à ces efforts en valent vraiment la peine. Pour favoriser la poursuite de ces recherches essentielles, veuillez faire un don sur ovairecanada.org/avenirmeilleur.