Le 23 octobre, des représentants de Cancer de l’ovaire Canada (COC) ont rencontré des représentants du caucus multipartite sur le cancer du gouvernement de l’Ontario à Queens Park.
Le 23 octobre, des représentants de Cancer de l’ovaire Canada (COC) ont rencontré des représentants du caucus multipartite sur le cancer du gouvernement de l’Ontario à Queens Park. Des députés provinciaux se sont réunis pour écouter Cailey Crawford, vice-présidente, Programmes et politiques chez COC, la Dre Stephanie Lheureux, responsable de la gynécologie et titulaire de la chaire de recherche sur le cancer de l’ovaire Westaway au Centre du cancer Princess Margaret, et Shannon Kadar, porte-parole des patientes et membre du groupe de travail sur la prévention de COC.
Leur présentation et la discussion qui a suivi ont porté sur les sujets suivants :
- Le rôle essentiel de la prévention pour les personnes qui courent un risque élevé de développer le cancer de l’ovaire;
- La façon dont le gouvernement de l’Ontario peut optimiser le parcours de prévention du cancer de l’ovaire en distribuant les ressources sur la prévention de COC aux fournisseurs de soins de première ligne et aux patientes de toute la province, en comblant les lacunes et en éliminant les obstacles en matière de soins préventifs en Ontario; et
- La nécessité d’investir dans des recherches axées sur les patientes à toutes les étapes du parcours du cancer de l’ovaire – de la prévention et du dépistage précoce jusqu’au traitement et à la survie.
POURQUOI LA PRÉVENTION DU CANCER DE L’OVAIRE EST IMPORTANTE
Le cancer de l’ovaire est une maladie qui est souvent négligée et diagnostiquée trop tard, ce qui mène à un pronostic défavorable. Il n’existe aucun test de dépistage, et le test Pap ne permet pas de dépister le cancer de l’ovaire.
Le taux de survie reste faible en comparaison à celui d’autres cancers; il n’a pas changé de manière significative depuis 60 ans en raison du manque de financement de la recherche. Les symptômes du cancer de l’ovaire sont vagues, courants et non spécifiques, ce qui rend son dépistage par les médecins et patientes difficile. En nous assurant que les députés de l’Ontario comprennent ces défis, nous établissons les bases pour un soutien plus important de la prévention du cancer de l’ovaire, de la recherche et de l’accès aux traitements dans toute la province.
J’ai reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire alors que j’avais seulement quarante ans. Ce que je ne savais pas à l’époque, c’est que j’étais née avec une mutation génétique qui entraînait un risque élevé de développer la maladie.
Ça me désole de savoir que mon diagnostic aurait pu être évité, mais je suis très fière d’avoir participé à la création de ressources pour aider les médecins et les femmes à dépister la maladie. Mon héritage consistera à partager cette information avec le plus grand nombre de personnes possible, en espérant sauver des vies. – Shannon Kadar, porte-parole des patientes
Pour appuyer les praticiens de première ligne, fournir aux Canadiennes des outils pour avoir des conversations efficaces au sujet de leur risque de développer un cancer de l’ovaire et aider les personnes qui courent un risque élevé à comprendre leurs options de prévention, Cancer de l’ovaire Canada a développé et lancé plusieurs ressources :
- Document à l’intention des praticiens de première ligne soulignant leur rôle dans la prévention du cancer de l’ovaire;
- Affiche pour les salles d’attente de soins de première ligne présentant de l’information générale sur la prévention du cancer de l’ovaire aux patientes et les encourageant à discuter avec leur fournisseur de soins pour en apprendre davantage; et
- « Déterminer votre niveau de risque », un outil numérique, interactif et personnalisé pour aider les femmes à se préparer à leurs rendez-vous avec leur fournisseur de soins de première ligne.
« J’ai participé personnellement au développement de ces ressources, avec l’appui de patientes et de praticiens de première ligne, et je suis très fière que nous puissions offrir des outils comme ceux-là à notre communauté », déclare la Dre Alison Ross, directrice, Mobilisation des connaissances chez COC.
OUVRIR LA VOIE À DES CHANGEMENTS PLUS VASTES
Cette présentation en Ontario est l’un des nombreux arrêts de la tournée effectuée dans tout le pays. Jusqu’à maintenant, COC a fait des présentations dans sept provinces et deux territoires pour expliquer le rôle que les gouvernements peuvent jouer pour empêcher le cancer de l’ovaire de se développer dès le départ. Prochains arrêts? Manitoba et Nouvelle-Écosse.
En engageant ces conversations, nous espérons susciter des changements pour combler les lacunes en matière de soins du cancer de l’ovaire, d’information et d’accès aux traitements, et éradiquer enfin cette maladie.
« Aujourd’hui, nous avons fait un pas important dans nos efforts constants pour expliquer au gouvernement de l’Ontario l’importance d’empêcher le cancer de l’ovaire de se développer dès le départ et l’espoir que suscite la recherche. COC continuera d’exiger de l’action, et nous comptons poursuivre nos discussions avec les gouvernements pour susciter des changements réels dans toutes les régions du Canada », affirme Alexandria Tadman, associée, Relations avec le gouvernement et défense des droits des patientes chez COC.
Pour en savoir plus sur le cancer de l’ovaire et les façons de déterminer votre niveau de risque, consultez :