Même si la COVID-19 a durement touché les organismes de bienfaisance en santé de l’ensemble du Canada, nous sommes heureux d’annoncer que nous poursuivons notre travail avec d’éminents médecins et chercheurs scientifiques afin de faire progresser la recherche et d’améliorer le pronostic des femmes touchées par le cancer de l’ovaire. Notre communauté a milité et a obtenu un investissement du gouvernement fédéral pour la recherche sur le cancer de l’ovaire en 2019 que nous mettons à profit dans le cadre d’OvCAN avec un projet de recherche établi sur une période de cinq ans.

Quatre essais cliniques financés par OvCAN, se déroulant à travers le Canada, fourniront une vaste gamme de nouvelles connaissances sur l’utilisation des inhibiteurs PARP afin de combattre le cancer de l’ovaire séreux de haut grade et étudieront des solutions de rechange novatrices pour les femmes qui ne répondent plus à cette option de traitement émergente.

Ces essais sont dirigés par certains des meilleurs oncologues au Canada. Chacun de ceux-ci étudie sous un différent angle le potentiel des inhibiteurs PARP et des traitements ou médicaments connexes qui ont démontré leur capacité à retarder la récidive du cancer de l’ovaire séreux de haut grade chez certaines femmes. Ils ont été sélectionnés, parmi un bassin de propositions, par un panel d’experts internationaux et de patients partenaires dans le cadre d’un concours administré par Cancer de l’ovaire Canada dans le cadre d’OvCAN.

Un essai codirigé par la Dre Diane Provencher du Centre de recherche du CHUM à Montréal et la Dre Helen MacKay de l’Hôpital Sunnybrook de Toronto fera d’une pierre deux coups en associant l’inhibiteur PARP Veliparib à un deuxième médicament, le Navitoclax. Cet essai vise deux objectifs : offrir les bienfaits de ce traitement à davantage de femmes et prolonger ses effets pour gérer les récidives de la maladie.

L’essai NEO, une étude multicentre dirigée par le Dr Amit Oza et la Dre Stephanie Lheureux du Centre du cancer Princess Margaret, vise à déterminer à quel moment ce nouveau traitement peut être introduit dans le parcours d’une patiente atteinte du cancer de l’ovaire. Il compare l’utilisation de l’inhibiteur PARP Olaparib à la chimiothérapie standard administrée immédiatement avant et après l’intervention chirurgicale comme façon de retarder la progression de la maladie et de réduire les récidives.

  • Pour en savoir plus sur votre participation à l’essai NEO, appelez Dr Amit Oza, MD au 416-946-2818.

Le Dr Oza dirige aussi un autre essai. Ce dernier se penche sur le principal désavantage des inhibiteurs PARP qui consiste en la possibilité éventuelle d’un arrêt de leur efficacité. Pour contrer cette possibilité, lui et son équipe évaluent l’efficacité du médicament expérimental CX-5461 afin de tuer les cellules cancéreuses après l’utilisation d’un inhibiteur PARP.

De même, un deuxième essai dirigé par la Dre Lheureux examinera les tissus de femmes dont le cancer est réapparu suite à un traitement avec un inhibiteur PARP. En effectuant une évaluation en temps réel des propriétés de la tumeur, il tentera de déterminer le prochain traitement le plus approprié à administrer. L’essai clinique REVOLVE se déroule dans des centres de cancérologie de pointe dans l’ensemble du Canada. Ses conclusions pourraient changer la façon dont les femmes atteintes du cancer de l’ovaire sont traitées en plus d’établir les bases du développement de nouveaux médicaments.

Les quatre oncologues canadiens à la tête de ces essais possèdent de vastes connaissances, une solide expérience ainsi qu’un engagement passionné à l’égard de leurs projets respectifs et nous sommes fiers d’appuyer leur remarquable travail. Même si leurs approches et leurs applications sont différentes, les conclusions de ces essais prometteurs menés au Canada ont toutes le potentiel de contribuer de manière importante aux efforts internationaux pour améliorer le pronostic du cancer de l’ovaire. Consultez la section Recherche de notre site Web afin d’en apprendre davantage sur les priorités d’OvCAN et sur son approche unique pour aider à améliorer la qualité de vie ainsi qu’à prolonger la survie des femmes canadiennes atteintes de cette maladie.