En 2024, Cancer de l’ovaire Canada (COC) a mis sur pied un Groupe de travail sur la prévention, une équipe comprenant des , des patientes et des scientifiques du domaine de la recherche sur le cancer de l’ovaire pour s’attaquer de manière audacieuse à une question urgente : comment prévenir cette maladie à plus grande échelle? Au cours de cette première année, nous avons mis l’accent sur les aspects suivants : combler les lacunes systémiques, repérer les personnes courant un risque élevé de cancer de l’ovaire et leur fournir des outils pour comprendre les options de prévention à leur disposition et prendre des décisions éclairées au sujet de leur santé.
Jeter les bases : pourquoi la prévention est importante
Chaque année, 3000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer de l’ovaire au Canada. Plus de la moitié d’entre elles ne survivront pas plus de cinq ans après leur diagnostic. Il est donc essentiel de trouver des occasions de prévenir l’apparition d’un cancer de l’ovaire, dans la mesure du possible. La prévention est l’outil le plus efficace pour sauver des vies, aujourd’hui. Le Groupe de travail sur la prévention est l’une des façons dont nous comblons des lacunes importantes dans le soutien offert, pour faire en sorte que les personnes courant un risque élevé aient accès à des tests génétiques, à des options de prévention chirurgicales et non chirurgicales, et à de l’information.
Étapes du parcours de prévention
Notre stratégie de prévention, conçue par le Groupe de travail sur la prévention, est fondée sur des mesures claires et pratiques. En repérant les personnes les plus à risque et en proposant des mesures concrètes, nous pouvons aider les Canadiennes à prendre des décisions éclairées au sujet de leur santé.
- Antécédents familiaux de cancer de l’ovaire ou de cancers connexes (cancer du sein, de l’endomètre, du pancréas, de la prostate ou colorectal) dans la lignée maternelle ou paternelle
- Mutations génétiques (comme celles des gènes BRCA1 ou BRCA2) chez un membre de la famille immédiate
- Origine ethnique (par exemple, juive ashkénaze, canadienne-française, islandaise ou néerlandaise)
- Recommandation rapide pour obtenir une consultation génétique
- Tests de mutations héréditaires de gènes associés à un risque de cancer, au besoin
- Recommandation rapide à un chirurgien gynécologique
- Consultation avant l’intervention chirurgicale, chirurgie de réduction du risque, par exemple ablation des trompes de Fallope et des ovaires, suivie par des soins complets
Ressources d’information pour outiller les communautés
Après des discussions exhaustives, le groupe de travail a développé des ressources axées sur les patientes pour s’assurer que la prévention soit accessible et que les personnes à risque comprennent leurs options :
- Lignes directrices cliniques pour les fournisseurs de soins de première ligne : Ces documents d’une page expliquent le rôle des praticiens pour évaluer le risque de cancer de l’ovaire et les prochaines étapes pour les personnes à risque élevé.
- Affiches pour les salles d’attente : Ces affiches incitent les personnes à déterminer leur niveau de risque et à engager la conversation avec leur médecin de première ligne.
- Outil numérique : L’outil Déterminer votre niveau de risque aide les patientes à repérer leurs facteurs de risque, leurs antécédents familiaux et leurs symptômes potentiels de cancer de l’ovaire pour se préparer pour leurs rendez-vous avec leur fournisseur de soins de première ligne.
Ces outils visent à joindre le plus grand nombre de personnes possible, des prévivantes aux cliniciens et aux organismes gouvernementaux, en passant par les personnes qui ne connaissent pas les facteurs de risque du cancer de l’ovaire. Ils visent non seulement à faire en sorte que le cancer de l’ovaire demeure une priorité nationale, mais aussi à fournir aux personnes et aux fournisseurs de soins de première ligne les connaissances nécessaires pour repérer les risques et prendre des décisions éclairées.
Principales réalisations : résumé de nos progrès
Durant la première année d’activité du Groupe de travail sur la prévention, ses membres ont discuté avec des intervenants clés du système de santé, ont exploité chaque ressource à leur disposition et ont suscité des changements systémiques. Nous avons déployé des efforts collectifs d’un océan à l’autre.
À LA FIN DE L’ANNÉE, LE GROUPE DE TRAVAIL AVAIT FOURNI L’OUTIL DÉTERMINER VOTRE NIVEAU DE RISQUE À 1350 PERSONNES, INFORMÉ 279 MÉDECINS ET INFIRMIÈRES SUR LA PRÉVENTION DU CANCER DE L’OVAIRE ET EXHORTÉ NEUF GOUVERNEMENTS PROVINCIAUX ET TERRITORIAUX À FAIRE DU CANCER DE L’OVAIRE UNE PRIORITÉ EN MATIÈRE DE SOINS DE SANTÉ.
Notre impact : des changements réels sur des vies réelles
Les résultats obtenus par le Groupe de travail sur la prévention au cours de sa première année d’activité démontrent clairement son efficacité. Comme l’explique Cailey Crawford, notre vice-présidente, Programmes et politiques, « Le Groupe de travail sur la prévention a jeté les bases d’un changement durable, et a démontré que la prévention du cancer de l’ovaire ne pouvait plus être mise de côté sous prétexte qu’il s’agit d’un enjeu trop complexe pour notre système de santé. »
Perspectives d’avenir
Nous suscitons des changements systémiques et nous sauvons des vies grâce à l’information sur la prévention, aux tests génétiques et à l’accès à des options de réduction du risque. Au cours de notre première année, nous avons fourni des outils aux personnes à risque et mobilisé la communauté des soins de santé pour faire de la prévention du cancer de l’ovaire une priorité. Maintenant, nous misons sur cette réussite pour faire en sorte que la prévention du cancer de l’ovaire demeure une priorité pour le système de santé au Canada.
« Nos efforts pour parler de prévention du cancer de l’ovaire ont connu un grand succès », déclare Alicia Tone, directrice de la recherche chez COC. « En parallèle, nous avons investi dans des recherches prometteuses par des scientifiques canadiens visant à éliminer les principaux obstacles à la prévention. Lorsque ces projets de recherche seront terminés, l’impact sur le nombre de cas de cancer de l’ovaire prévenus dans l’ensemble du pays devrait être encore plus important. »
Pour de plus amples renseignements, consultez les Ressources de prévention de COC et les Facteurs de risque du cancer de l’ovaire sur notre site Web.
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