Période de subventionnement

2025 - 2027

Investissement

100 000 $

À PROPOS DU PROJET

Le cancer séreux de haut grade, le type le plus courant de cancer de l’ovaire, commence généralement dans la trompe de Fallope et peut se propager à l’ovaire lorsque la tumeur primaire est très petite, et avant l’apparition de symptômes.

La Dre Neilson et son équipe cherchent à déterminer si l’utilisation de cathéters d’imagerie avancés (combinée à une phase de rinçage et de prélèvement d’un échantillon ayant subi un lavage par une solution saline [appelée « lavage »] pour le séquençage génétique) peut permettre de détecter des cancers séreux de haut grade très précoces ou autrement indétectables dans les trompes de Fallope, avant qu’ils ne puissent se propager. En cas de succès, cette approche pourrait être particulièrement utile pour les femmes à risque élevé présentant des mutations héréditaires des gènes BRCA1/2, car les techniques de dépistage susceptibles d’inspirer confiance quant à la présence ou l’absence de lésions précoces pourraient fournir d’autres stratégies de soins, comme le report d’interventions chirurgicales visant à réduire les risques, ce qui permettrait de préserver la fertilité ou de retarder la ménopause induite médicalement.

Les cathéters d’imagerie mis au point par l’équipe de recherche permettent de faire tourner et se rétracter un faisceau laser de faible puissance selon un balayage cylindrique afin d’obtenir une image de l’intérieur des trompes de Fallope. La lumière réfléchie est mesurée et les structures microscopiques dans la surface interne des trompes de Fallope sont affichées sous la forme d’une image tridimensionnelle et d’une deuxième image bidimensionnelle des changements biochimiques. Cela permet aux médecins de voir de petites modifications dans les premiers millimètres de tissu à l’intérieur des trompes de Fallope, où se forment les cancers séreux de haut grade. L’équipe cherche à miniaturiser davantage les cathéters d’imagerie afin de pouvoir effectuer un lavage en même temps; le matériel génétique (ou les cellules) prélevé peut ensuite être séquencé afin de détecter les mutations liées aux cancers de l’ovaire.

Dans le cadre de cette étude financée par Cancer de l’ovaire Canada (COC), l’équipe de recherche va :

1) développer un cathéter d’imagerie et de lavage de diamètre submillimétrique;

2) mener un essai d’imagerie sur des échantillons d’hystérectomie retirés par voie chirurgicale (« ex vivo ») afin d’évaluer la performance du dispositif;

3) réaliser une petite étude d’imagerie sur des patientes, pendant une intervention chirurgicale (« in vivo ») avec des cathéters d’imagerie commerciaux de la même taille, destinée à donner des informations sur la conception du dispositif en vue de l’élaboration d’une version clinique future.

Des échantillons prélevés chez des femmes soupçonnées de présenter un cancer à un stade avancé seront utilisés pour les essais ex vivo et in vivo, car ils contiendront probablement des lésions précurseurs en plus des cancers à un stade avancé. À la fin de cette étude, l’équipe souhaite pouvoir disposer d’un dispositif miniaturisé capable de procéder à un examen d’imagerie et à un lavage, ainsi que d’essais de faisabilité à l’appui du développement d’une version ultérieure de ce dispositif.

La Dre Andrea Neilson, chercheuse en début de carrière, travaille en collaboration avec une équipe multidisciplinaire pour révolutionner la détection précoce du cancer de l’ovaire grâce à une technologie avancée d’imagerie et de séquençage.