À PROPOS DU PROJET
Un nouveau diagnostic ou une récidive de cancer de l’ovaire sont des événements très traumatisants qui peuvent causer une détresse profonde chez les personnes touchées. Même si des traitements médicaux de grande qualité sont offerts systématiquement dans de telles conditions, la plupart des patientes ne reçoivent pas de soins psychologiques spécialisés et il existe des inégalités importantes dans l’accès à ce genre de soins.
Cette étude examinera les bienfaits d’une intervention psychothérapeutique spécialement conçue appelée CALM (Managing Cancer And Living Meaningfully) mise en œuvre de manière proactive chez les patientes qui viennent de recevoir un diagnostic ou qui sont atteintes d’une récidive de cancer de l’ovaire à un stade avancé.
Le programme CALM a démontré son efficacité pour soulager la détresse et améliorer le bien-être des patientes atteintes d’un cancer à un stade avancé qui sont en fin de vie. Toutefois, l’impact d’offrir ce programme de manière proactive plus tôt dans le parcours de la maladie pour réduire la détresse, notamment les symptômes de stress traumatique, n’a pas encore été étudié.
Cette étude évaluera l’efficacité du programme CALM pour réduire la détresse et améliorer la qualité de vie des patientes qui viennent de recevoir un diagnostic ou qui sont atteintes d’une récidive de cancer de l’ovaire à un stade avancé. Des analyses exploratoires examineront également son impact sur le recours à des interventions agressives – et souvent futiles – en fin de vie.
Les patientes qui acceptent de participer au programme recevront soit les soins habituels, soit les soins habituels plus les soins du programme CALM, au hasard. Le programme CALM comprend de trois à six séances de thérapie (en personne ou virtuellement) avec une ou un thérapeute spécialement formé sur une période de trois à six mois.
Les participantes rempliront des questionnaires pour mesurer leur détresse et leur bien-être au début du programme, après trois mois et après six mois. Un sous-ensemble de patientes sera invité à participer à une entrevue après six mois pour mieux comprendre leur expérience de la maladie, leurs symptômes, la détresse associée au traitement et leur expérience du programme CALM, si elles y ont participé.

L’équipe de recherche évaluera si la mise en œuvre précoce du programme CALM peut réduire la détresse et améliorer la qualité de vie chez les femmes atteintes du cancer de l’ovaire.