Cady habite sur la ferme familiale dans une communauté rurale de l’Ontario, où elle cultive des fleurs et élève son petit garçon avec son mari. On a toujours parlé ouvertement du cancer dans sa famille. Quand sa tante a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire et que son père a obtenu un résultat positif à un test de mutation génétique, Cady a passé des tests génétiques au milieu de la vingtaine. Les résultats ont confirmé qu’elle était également porteuse d’une mutation génétique qui entraînait un risque élevé de développer un cancer du sein et un cancer de l’ovaire.

Quand elle a eu 27 ans, son équipe de soins a découvert des cellules suspectes, et Cady a décidé de subir une double mastectomie préventive. Cela a permis de réduire son risque de cancer du sein, mais elle court toujours un risque élevé de développer un cancer de l’ovaire. Maintenant qu’elle sait qu’elle est porteuse d’une mutation génétique, Cady peut se concentrer sur ses priorités : avoir un deuxième enfant et prévenir le cancer de l’ovaire grâce à une intervention chirurgicale.

Cady est déterminée à aider les femmes à prendre le contrôle de leur santé et les encourage à demander de l’information supplémentaire à leur professionnel des soins de santé. « Savoir, c’est pouvoir, et plus vous en savez, plus vous avez d’options et plus ces options sont bonnes. »

Sarah est une professeure de danse et de ballet classique qui habite en Ontario avec sa jeune famille. Son histoire est magnifiquement liée à celles de sa mère, de sa grand-mère, de sa tante, de sa sœur et de ses cousines – qui ont toutes façonné son parcours. Quand Sarah était au début de la vingtaine, sa mère a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire à un stade avancé, et elle l’a soutenue pendant son intervention chirurgicale et ses traitements. Cette expérience lui a ouvert les yeux à la réalité d’un diagnostic de cancer.

Le chirurgien de sa mère a incité Sarah à passer des tests génétiques et à fonder une famille plus tôt que tard, afin de pouvoir prendre des mesures de réduction du risque. Des personnes en qui elle avait confiance l’ont incitée à passer à l’action. Elle se souvient d’avoir pensé « Peut-être que je n’ai pas à vivre avec cette menace. Peut-être qu’il existe une option différente pour moi. » Plus tôt cette année, Sarah a pris la décision courageuse de subir une mastectomie, réduisant ainsi de manière significative son risque de cancer du sein. Cette mesure proactive lui a permis de se concentrer sur la prévention du cancer de l’ovaire, et elle mord dans la vie avec une force et un optimisme renouvelés.

À l’âge de 25 ans, Robin a entrepris son parcours de prévention du cancer de l’ovaire. « Je ne connaissais personne de mon âge qui se souciait de telles choses », nous a-t-elle confié. Sa grandmère Helen, qui a survécu trois fois à un cancer de l’ovaire, a eu une influence marquante dans la vie de Robin, surtout depuis qu’elle sait qu’elles sont toutes les deux porteuses d’une mutation du gène RAD51D.

Robin savait, dès son plus jeune âge, qu’elle courait un risque élevé de développer un cancer. Sa grand-mère a toujours été une militante acharnée de la sensibilisation au cancer de l’ovaire. Sa mère est décédée du cancer alors que Robin était adolescente, ce qui lui a bien fait comprendre l’importance de prévenir cette maladie. Inspirée par le mantra de sa grand-mère, « savoir, c’est pouvoir », elle a relevé le défi de trouver de l’information pour changer l’histoire de sa famille.

En 2023, Robin a fait un premier pas en consultant son médecin pour discuter de mesures préventives et passer des tests génétiques. Le fait d’en apprendre davantage au sujet de sa mutation a apaisé ses craintes face à l’avenir. Son équipe médicale l’a aidée à prévoir les prochaines étapes, lorsqu’elle aura 40 ans, et Robin reste pleine d’espoir et d’optimisme, prête à faire face aux changements qui l’attendent.