Quand Luda a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire, elle a entrepris avec son mari Viktor un parcours qui allait mettre à l’épreuve leur résilience, renforcer leur lien et en faire des militants pour le changement.
Luda a récemment été invitée à faire une présentation au Comité d’expertise en gestion des listes des médicaments assurés, un comité de révision de l’Agence des médicaments du Canada (AMC), au sujet de son expérience vécue du médicament tramétinib, un traitement parfois prescrit aux patientes atteintes d’une récidive de cancer de l’ovaire séreux de bas grade. Luda a décidé de parler, mais pas seulement pour elle.
« Je veux profiter de toutes les occasions à ma disposition pour être utile, déclare-t-elle. Si le fait de partager mon expérience peut faciliter la vie d’une autre personne, ou l’aider à avoir accès aux traitements, ça en vaut la peine. »
La présentation au Comité d’expertise en gestion des listes des médicaments assurés a constitué une étape importante pour reconnaître la valeur de l’expérience vécue dans l’évaluation du remboursement des médicaments. Le témoignage de Luda, inspiré par la réalité de la vie avec le cancer de l’ovaire, a ajouté un point de vue humain essentiel à l’évaluation. Même si le cancer de l’ovaire séreux de bas grade est un type plus rare de la maladie, il est crucial que les personnes qui en sont atteintes soient représentées dans les changements au système de soins de santé qui touchent la prévention, le traitement et les soins.
Le 1er avril 2025, l’AMC a recommandé le remboursement de tramétinib pour le traitement des patientes adultes atteintes d’une récidive de cancer de l’ovaire séreux de bas grade. Ce résultat positif a été influencé directement par la présentation de Luda au Comité d’expertise en gestion des listes des médicaments assurés et est un exemple éloquent de l’importance des témoignages des patientes.
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En appuyant Cancer de l’ovaire Canada, vous créez un avenir où il est possible de prévenir le cancer de l’ovaire, de le guérir et finalement de l’éradiquer.
« Ça me fait chaud au cœur d’avoir pu contribuer, ne serait-ce qu’un peu, à faire une différence positive, nous a confié Luda. Ce sont les chercheurs et les médecins qui prennent les décisions finales, mais ils doivent comprendre qu’on est plus que des numéros. Ils doivent comprendre comment leurs décisions affectent des personnes réelles, comment elles affectent notre vie quotidienne, nos familles, notre avenir. »
Luda s’est aussi entretenue avec Cancer de l’ovaire Canada après sa présentation au Comité d’expertise en gestion des listes des médicaments assurés pour poursuivre ses efforts et amplifier la voix des patientes lors de conversations essentielles au sujet de l’accès aux traitements. Pour elle, raconter son histoire est une façon de militer.
« Les gens qui ont une expérience vécue doivent parler haut et fort, dit-elle. Quand on partage notre histoire, on donne de l’espoir à d’autres personnes. On leur montre qu’elles ne sont pas seules et on les motive à ne pas abandonner. »
L’histoire de Luda et Viktor est non seulement une histoire de survie, mais aussi de partenariat. Ils ont fait face ensemble à chaque étape du traitement, à chaque rendez-vous, à chaque moment d’incertitude.
« On est unis, corps et âme, explique Viktor. La question ne se posait même pas. On est une famille. »
« J’espère que d’autres médicaments seront bientôt disponibles pour traiter efficacement le cancer. C’est ce qu’on veut toutes – des options, de l’espoir et du temps », ajoute Luda. Ensemble, ils partagent maintenant leur expérience pour appuyer d’autres personnes et militer pour un meilleur accès aux traitements. Ils espèrent que leur histoire touchera aussi bien les patientes, les familles, les fournisseurs de soins de santé que les décideurs.
Luda avait aussi un message pour les autres femmes qui font face au cancer de l’ovaire : « Restez positives. Faites confiance à vos médecins et travaillez en équipe avec eux. C’est très important. Restez organisées – oui, organisez-vous bien – et continuez à avoir des pensées positives. »
Leur histoire rappelle que derrière chaque décision relative aux soins de santé, chaque essai clinique et chaque examen de médicaments, il y a des personnes réelles et des familles qui espèrent, qui ont peur, et qui ont le courage de parler haut et fort dans l’espoir d’améliorer les choses.
Cancer de l’ovaire Canada est fier d’amplifier la voix de patientes comme Luda et continuera à militer pour un accès équitable aux traitements d’un bout à l’autre du pays. Parce que chaque voix compte. Chaque histoire compte. Et chaque histoire partagée peut susciter des changements significatifs.
SOMMAIRE
Cancer de l’ovaire Canada milite pour un meilleur accès aux traitements en présentant le témoignage de Luda, une femme ayant reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire séreux de bas grade, au Comité d’expertise en gestion des listes des médicaments assurés, un comité de révision de l’Agence des médicaments du Canada.
Le 1er avril 2025, l’Agence des médicaments du Canada a recommandé le remboursement du tramétinib pour le traitement des patientes adultes atteintes d’une récidive de cancer de l’ovaire séreux de bas grade.