Recherche révolutionnaire sur le cancer de l’ovaire par la gagnante du Prix Anita Unruh Sarah Nersesian

Sarah Nersesian

Le pronostic du cancer de l’ovaire ne s’est pas amélioré de manière significative depuis plus de 50 ans; plus de la moitié des femmes qui reçoivent un diagnostic aujourd’hui ne seront plus parmi nous dans cinq ans. Les nouvelles thérapies ont réalisé seulement des progrès marginaux, en particulier dans le cas du cancer séreux de haut grade, et des avancées limitées au fil des ans. Chez cancer de l’ovaire Canada, nous savons que l’innovation est essentielle pour améliorer les résultats pour les patientes et que, pour susciter de nouvelles idées, nous devons appuyer les chercheurs dès le début de leur carrière. De brillants scientifiques émergents comme Sarah Nersesian, gagnante du prestigieux Prix Anita Unruh en 2024, démontrent bien la valeur d’investir dans les stagiaires de recherche; Sarah étudie des aspects de la maladie qui pourraient se révéler très prometteurs en matière de traitement et de soin du cancer de l’ovaire.

Une découverte qui pourrait révolutionner les traitements

Pendant son doctorat, Sarah a fait une découverte avant-gardiste qui pourrait révolutionner le traitement du cancer de l’ovaire. « J’ai découvert que les cellules immunitaires dans les tumeurs n’étaient pas réparties au hasard. Elles forment plutôt des ‘voisinages cellulaires’ », explique-t-elle. Cela permet de démontrer une corrélation entre ces voisinages et des résultats importants comme la réponse à la chimiothérapie et le taux de survie en général. « J’espère que ces découvertes permettront de mettre au point des immunothérapies qui entraîneront la meilleure réponse immunitaire possible pour chaque patiente, ce qui pourrait favoriser la réussite de traitements de précision. »

Le Prix Anita Unruh : promouvoir l’excellence de la recherche sur le cancer de l’ovaire

Créé en 2016 par Patrick McGrath pour rendre hommage à son épouse, Anita Unruh, ancienne doyenne adjointe et professeure à l’Université Dalhousie, ce prix récompense et encourage l’excellence d’une recherche sur le cancer de l’ovaire effectuée par un stagiaire et nous permet d’investir dans la prochaine génération de chercheurs qui se consacrent à ce domaine critique. Le prix comprend une bourse de 5 000 $, ainsi que l’inscription et les frais de déplacement pour assister à la Conférence canadienne de recherche sur le cancer de l’ovaire.

Sarah Nersesian, Ph. D., derrière un comptoir au laboratoire de l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse.

Cancer de l’ovaire : comprendre la maladie

Le diagnostic du cancer de l’ovaire demeure un défi, puisque ses symptômes sont souvent vagues et peuvent facilement être confondus avec ceux d’autres problèmes de santé. Les symptômes courants du cancer de l’ovaire comprennent du ballonnement, une douleur abdominale ou pelvienne, de la difficulté à manger ou la sensation d’être pleine rapidement et des changements des habitudes urinaires (urgence et fréquence). Il est essentiel de reconnaître ces symptômes pour poser un diagnostic précoce de cancer de l’ovaire, ce qui peut considérablement améliorer le pronostic et le taux de survie de la maladie.

Facteurs de risque et dépistage

Il est également essentiel de comprendre les causes du cancer de l’ovaire pour le prévenir et le dépister de manière précoce. Des facteurs tels que les mutations génétiques (en particulier des gènes BRCA1 et BRCA2), l’âge, les antécédents familiaux et reproductifs jouent un rôle important. Nous avons préparé une collection de ressources pour vous soutenir dans votre parcours du cancer de l’ovaire, qui comprend des guides, des feuilles de travail et des vidéos pour vous, votre famille et vos amis.

Percées dans les traitements et la recherche

Malgré les défis, notre réseau très collaboratif de chercheurs poursuit son travail et est sur le point de réaliser des percées transformatrices. Le travail de Sarah Nersesian démontre le potentiel de l’immunothérapie, qui exploite le système immunitaire du corps pour combattre plus efficacement le cancer. En repérant des modèles particuliers de cellules immunitaires à l’intérieur des tumeurs, les chercheurs peuvent mettre au point des traitements ciblés qui améliorent le taux de survie du cancer de l’ovaire et offrent de l’espoir aux patientes du monde entier.

Sarah Nersesian assise à un bureau, derrière un ordinateur qui affiche une carte de cellules ovariennes.

L’avenir de la recherche sur le cancer de l’ovaire

Les réalisations de Sarah Nersesian soulignent l’impact essentiel d’investir dans la recherche sur le cancer de l’ovaire. En appuyant les chercheurs dans le cadre d’initiatives comme le Prix Anita Unruh, nous pouvons favoriser des innovations qui nous rapprochent de traitements plus efficaces et personnalisés.

C’est pourquoi il est important de continuer à soutenir la recherche sur le cancer de l’ovaire à l’avenir. Nous devons comprendre les complexités de la maladie et mettre au point des thérapies ciblées pour transformer des vies.

Faites un don pour favoriser la prochaine percée de la recherche.

Ensemble, nous pouvons exiger de l’action, susciter des changements et transformer des vies.