Les percées

commencent par vous.

Message de la directrice générale et de la présidente du conseil d’administration

 

Quand des personnes se réunissent pour atteindre un objectif commun, leurs rêves peuvent devenir réalité. Un don ou une heure de bénévolat isolé est significatif. Cependant, quand on les additionne, ils deviennent remarquablement puissantes.

Cette année, des milliers de personnes ont collaboré :

  • pour mettre en œuvre 17 projets de recherche révolutionnaires – de la mise à l’essai de traitements dans un cadre réel au développement de modèles de recherche pertinents
  • pour investir dans des chercheurs en début de carrière pour assurer la pérennité de la recherche sur le cancer de l’ovaire.
  • pourdévelopper des pratiques gagnantes pour l’engagement des patientes dans la recherche dans le but que chaque projet ait un impact durable pour les personnes atteintes de cette maladie.
  • pour aider 1 350 Canadiennes à comprendre leur niveau de risque de cancer de l’ovaire, formé des centaines de cliniciens et sensibilisé les gouvernements provinciaux et territoriaux pour promouvoir l’utilisation d’un parcours de prévention éprouvé.
  • pour soutenir les femmes atteintes de la maladie aujourd’hui – OVdialogue, notre forum de discussion en ligne revampé, ainsi que les rencontres Thé turquoise ont réuni des femmes pour leur offrir espoir et solidarité
  • pour plaider en faveur d’un plus grand nombre de gynécologues-oncologues en Colombie-Britannique, permettant ainsi aux femmes d’avoir accès à des soins spécialisés plus près de chez elles.

Chaque dollar que vous donnez, chaque histoire que nous racontons, chaque pas que nous franchissons ensemble transforme l’espoir en progrès. Merci d’unir vos efforts aux nôtres, d’exiger de l’action et de bâtir un avenir où les femmes vivront librement, pleinement, sans crainte de cette maladie.

Ces percées ont commencé par vous.

Avec toute notre gratitude,

Tania Vrionis, Directrice générale

Karen Greve Young, présidente du conseil d’administration

Votre

impact

Les résultats de votre collecte de fonds et vos dons ont été investis dans des programmes de recherche, de défense des droits des patientes et de soutien. Vous nous aidez à maintenir le cap pour contribuer aux découvertes de demain et offrir des soins à la communauté.

  • Recherche 42 %

  • Amélioration des soins 21 %

  • Collecte de fonds 22 %

  • Administration 13 %

  • Marketing et communications 2 %

17

nouveaux projets de recherche

Il n’existe pas d’approche universelle pour lutter contre le cancer de l’ovaire. Cette année, nous avons investi dans des recherches visant à étudier les nombreux types de la maladie.

VOIR LES RECHERCHES EN VEDETTE

96

patientes engagées

Nous transformons la recherche en faisant participer des patientes à chaque étape du processus. Améliorer la vie après un diagnostic il faut d’abord écouter les personnes qui sont touchées.

Patientes partenaires en recherche

7

scientifiques en début de carrière

Nous finançons la prochaine génération de scientifiques pour encourager la pensée novatrice et assurer la poursuite des percées de la recherche pendant de nombreuses années.

À propos de nos recherches
Merci au Fonds stratégique des sciences d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada de permettre de poursuivre des recherches sur le cancer de l’ovaire en contribuant à Cancer de l’ovaire Canada.

*Ce rapport couvre les activités s’étant déroulées du 1er avril 2024 au 31 mars 2025.

Comment Karla est passée de « aucune option » au dépistage précoce

« Dans ma famille, le cancer de l’ovaire a toujours été une menace », nous confie Karla, dont les deux grands-mères et deux grands-tantes ont succombé à la maladie, bien avant que les tests génétiques ne soient disponibles. Même si les membres de sa famille avaient toujours soupçonné qu’ils étaient porteurs d’une mutation génétique, ils en ont eu la confirmation seulement en 2022, quand la mère de Karla a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire. « Dès que nous avons appris que ma mère était porteuse d’une mutation génétique, tous les membres de notre famille ont passé des tests. On a finalement découvert que toutes les filles étaient porteuses d’une mutation du gène BRCA 2. » Après avoir reçu cette information, Karla s’est vu offrir des examens annuels pour surveiller son risque de cancer du sein – ce qui s’est avéré être crucial. « À l’âge de 31 ans, ma toute première mammographie a révélé un cancer du sein. »

Les outils de dépistage précoce du cancer du sein sauvent des milliers de vies chaque année, mais les femmes qui risquent de développer un cancer de l’ovaire, comme Karla, n’ont aucune option. « On m’a offert des mammographies et des échographies mammaires annuelles, mais on m’a dit qu’on ne pouvait rien faire pour gérer mon risque de cancer de l’ovaire. On m’a suggéré de revenir quand j’aurais 40 ans, pour discuter d’une éventuelle intervention chirurgicale. » Karla est déterminée à agir plutôt qu’à attendre, maintenant qu’elle sait que le cancer de l’ovaire affectera sans doute chaque génération de femmes de sa famille. En faisant un don mensuel de 25 $ à Cancer de l’ovaire Canada, Karla finance des recherches dont les femmes avant elle n’ont pas pu bénéficier.

Cette année, Karla et vous avez contribué au financement de recherches visant à mettre au point les premiers tests de dépistage précoces efficaces du cancer de l’ovaire.

Grâce à votre soutien, à celui de Tour de l’aube de la Fondation de secours contre le cancer de l’ovaire et du Fonds stratégique des sciences d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, nous avons investi dans deux projets de recherche révolutionnaires sur le dépistage précoce.

« On peut toujours espérer trouver un remède à cette maladie, mais le dépistage précoce est la première étape pour y arriver », explique Karla. Le premier outil de dépistage précoce efficace du cancer de l’ovaire n’est plus un rêve, c’est une percée grâce à vous. « J’ai encore 15 ans devant moi avant que le cancer de l’ovaire ne devienne une possibilité, mais je souhaite que les choses évoluent d’ici là. »

On peut toujours espérer trouver un remède à cette maladie, mais le dépistage précoce est la première étape pour y arriver. J’ai peut-être encore 15 ans devant moi avant que le cancer de l’ovaire ne devienne une possibilité, mais je souhaite que les choses évoluent d’ici là.

Karla


Joignez-vous à Karla et inscrivez-vous à notre programme de dons mensuels pour propulser des recherches qui permettront de faire passer les découvertes du laboratoire au monde réel.

Vos dons réguliers permettront à des projets de recherche comme celui du Dr Mueller et de la Dre Neilson de se poursuivre sans interruption pour nous rapprocher du jour où le cancer de l’ovaire sera dépisté tellement rapidement qu’il s’agira d’un simple avertissement, plutôt que d’un choc qui bouleverse des vies.

France, bénévole offrant du soutien ayant reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire

France, bénévole offrant du soutien ayant reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire

Relancé en janvier 2025, OVdialogue est un espace en ligne

« Les espaces dédiés, tels que celui-là, sont essentiels pour les personnes atteintes du cancer de l’ovaire, selon France. En échangeant, on tisse des liens, et ça fait toute la différence de savoir que vous n’êtes pas seule à être atteinte de cette maladie rare. »

Échangez aujourd’hui

Nos rencontres Thé turquoise réunissent des femmes avec un diagnostic

« Ils ont eu un impact très profond chez moi », nous a confié une participante anonyme. « Les rencontres Thé turquoise m’ont vraiment remonté le moral. Leur impact est indescriptible. »

En savoir plus

Nous fournissons aux femmes proches de l’information.

Nous fournissons aux femmes, à leurs familles et à leurs proches de l’information développée par des experts. De la gestion des symptômes aux tests génétiques, nous discutons de tous les aspects de l’expérience de cancer de l’ovaire.

Obtenez de l’information développée par des experts

Tandis que nous travaillons pour réaliser les percées de demain, vous faites en sorte que les femmes soient soutenues aujourd’hui.

Des groupes de soutien pour les patientes aux ressources en ligne, toutes les personnes touchées par cette maladie peuvent trouver l’aide et les réponses dont elles ont besoin – que ce soient des patientes, des membres de leur famille, des proches ou des professionnels de la santé.

La prochaine génération de chercheurs dans le domaine du cancer de l’ovaire

Cette année, nous avons investi plus de 750 000 $ pour soutenir les travaux de sept chercheurs en début de carrière, afin de nous assurer que la recherche sur le cancer de l’ovaire donne des résultats pendant de nombreuses années à venir.

Que ce soit en approfondissant les connaissances sur le cancer de l’ovaire ou en concevant des outils pour favoriser un dépistage plus précoce, ces scientifiques réalisent les percées que les femmes atteintes de cette maladie méritent. Après avoir été négligée pendant des décennies, la recherche sur le cancer de l’ovaire a enfin le vent dans les voiles. Grâce à des visionnaires comme Tamara, dont les décisions actuelles ont un impact sur les générations à venir, nous bâtissons un avenir sans cancer de l’ovaire.

Les dons testamentaires comme celui de Tamara sont des gestes très personnels d’espoir et de détermination – des gestes qui suscitent des changements réels et durables.

Tamara Rybkin
Jennifer, collectrice de fonds pour la Randonnée ayant reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire

Jennifer, collectrice de fonds pour la Randonnée ayant reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire

Les participants de la Randonnée n’attendent pas les changements, ils les suscitent

La Randonnée de l’espoir de Cancer de l’ovaire Canada est l’activité la plus importante et la plus percutante en son genre au pays.

En 2024, plus de 3 500 Canadiens et Canadiennes ont marché en compagnie de Jennifer et ont recueilli 1,4 million de dollars.

C’est la seule marche au Canada vouée exclusivement à transformer la vie des personnes touchées par le cancer de l’ovaire. Votre collecte de fonds améliore la réalité d’un diagnostic de cette maladie et nous rapproche d’un avenir où le cancer de l’ovaire sera enfin éradiqué.

Améliorer la qualité de la recherche sur le cancer de l’ovaire

Pour rattraper des décennies de sous-financement et accélérer le rythme des percées, nous devons nous assurer que la recherche actuelle sur le cancer de l’ovaire utilise les outils les plus efficaces. Au cours de la dernière année, nous avons investi 300 000 $ dans des projets visant à développer de nouveaux modèles de recherche pour le cancer de l’ovaire.

01

Recherche du Dr David Cook sur les cellules tumorales provenant de patientes

L’accès à des cellules tumorales provenant de patientes atteintes du cancer de l’ovaire constitue une voie d’avenir importante pour la recherche sur cette maladie. En utilisant ces cellules, appelées organoïdes dérivés de patientes (ODP), les chercheurs peuvent mieux comprendre le cancer de l’ovaire et tester des thérapies de manière plus efficiente. Dans ce projet de recherche, le DrDavid Cook et son équipe augmenteront le nombre d’ODP pour inclure des types rares de cancer de l’ovaire, y compris le cancer séreux de bas grade et le carcinome à cellules claires.

02

Recherche du Dr Mark Carey sur un modèle de récepteur d’œstrogène

Plusieurs types de cancer de l’ovaire présentent des réactions particulières à certains récepteurs d’hormones, comme le récepteur d’œstrogène. L’apparence de ces récepteurs a été utilisée comme biomarqueur pour sélectionner des patientes pour des traitements particuliers, mais il n’existe pas encore de modèles efficaces pour le cancer de l’ovaire. Dans ce projet, de recherche, le DrMark Carey développera un modèle pour différents types de cancer de l’ovaire qui réagissent positivement au récepteur d’œstrogène. Ce modèle servira à des recherches futures et contribuera à l’avancement de la médecine de précision.

La prévention : une mesure audacieuse pour sauver des vies

En l’absence d’un test de dépistage précoce pour cette maladie, la prévention est l’outil le plus efficace pour protéger les femmes contre le cancer de l’ovaire aujourd’hui.

C’est pourquoi, en 2024, Cancer de l’ovaire Canada a mis sur pied un effort de prévention, comprenant la création d’un Groupe de travail sur la prévention et une vaste campagne publique de sensibilisation. Grâce au leadership du Groupe de travail sur la prévention et aux ressources qu’il a développées, ce parcours efficace ne reste pas inexploité, mais est plutôt utilisé pour empêcher la maladie de se développer dès le départ.

Des résultats réels dès la première année

1 350

Canadiennes ont compris leur niveau de risque

1 350 Canadiennes ont compris leur niveau de risque grâce à notre outil numérique, et ont ainsi pu prendre leur santé en main.

Comprendre votre niveau de risque

524

affiches pour les salles d’attente et ressources cliniques

524 affiches pour les salles d’attente et ressources cliniques ont été envoyées à des professionnels de la santé afin de leur fournir de l’information pratique sur la prévention du cancer de l’ovaire.

Ressources sur la prévention

24 775

médecins et 1 739 infirmières et infirmières praticiennes

Médecins et infirmières dans 11 provinces et territoires ont eu accès à des ressources de prévention numériques par l’intermédiaire de leur gouvernement et de leurs associations professionnelles.

Nos progrès

Une feuille de route pour réduire les risques

Avec notre Groupe de travail sur la prévention (une équipe d’experts de pointe comprenant des patientes, des personnes porteuses d’une mutation génétique qu’on appelle « prévivantes », des gynécologues-oncologues, des conseillers génétiques, des médecins de famille et des chercheurs), nous avons travaillé à promouvoir l’utilisation du parcours de prévention chez les personnes qui courent un risque

En savoir plus

Outiller et autonomiser les Canadiennes

Pour prévenir le cancer de l’ovaire, il faut que les Canadiennes et leurs équipes médicales soient conscientes des facteurs de risque de cette maladie. Nous avons créé des outils élaborés par des experts visant à fournir de l’information au moment précis où les gens en ont besoin, que ce soit dans le bureau d’un médecin ou à la maison

Comprendre votre niveau de risque

35 rencontres pour former les principaux intervenants

En mettant nos ressources de prévention à la disposition des médecins, du personnel infirmier et des patientes et en remédiant aux lacunes et aux obstacles actuels en matière de prévention, les gouvernements provinciaux et territoriaux de tout le pays peuvent collaborer pour améliorer la prévention du cancer de l’ovaire.

Les députés provinciaux de l’Ontario entendent l’appel à l’action

Les patientes au cœur des découvertes

Grâce à vous, le point de vue des patientes n’est pris en compte après coup – il oriente toutes nos activités. Ensemble, nous révolutionnons la recherche scientifique. Nous centrons nos découvertes sur les patientes et nous nous assurons que chaque percée découle d’une expérience vécue.

En tant que membre du programme des patientes partenaires en recherche de Cancer de l’ovaire Canada, je pense qu’il est important pour moi de présenter le point de vue autochtone du cancer de l’ovaire, un point de vue souvent négligé, afin d’orienter la recherche dans ce domaine.

Tiffany, une patiente, membre de la nation métis de l’Alberta

Dre Stephanie Lheureux et Dr Gary Rodin, University Health Network

Investissement de 400 000 $ dans des recherches dans un cadre réel

Vous nous avez aidés à lancer notre concours d’essais cliniques pragmatiques, qui a offert un financement de 400 000 $ à des études visant à mettre des traitements à l’essai dans un cadre réel. Parce que des patientes ont participé à la conception de ce concours, les projets financés représentent des patientes d’âges différents, de cultures diversifiées et de contextes de soin variés, répondant ainsi à la demande de Tiffany : « Comment pouvons-nous nous assurer que toutes les communautés bénéficient de ces recherches? »

Photo de groupe des patients partenaires le 26 février 2024

Publication de pratiques gagnantes pour des partenariats chercheur-patiente réussis

En collaboration avec nos patientes partenaires en recherche, nous avons publié un article marquant dans la revue Current Oncology pour partager cinq pratiques gagnantes pour des recherches centrées sur les patientes dans le but d’améliorer l’efficacité des recherches futures :

  1. Impliquer les patientes dès le départ
  2. Favoriser une collaboration réelle
  3. Établir des attentes claires et communiquer régulièrement
  4. Compte rendu de l’impact des patientes partenaires
  5. S’assurer que les ressources répondent à la demande

Aider les chercheurs à collaborer avec les patientes

Lors de la Conférence canadienne de recherche sur le cancer de l’ovaire, nous avons lancé Points de vue de partenaires – une expérience dans laquelle neuf stagiaires ont été jumelés à des membres du programme de patientes partenaires, comme Tiffany. En assistant aux séances et en discutant ensemble, les chercheurs ont découvert de nouveaux points de vue et les patientes partenaires ont pu influencer les nouvelles questions de recherche.

Améliorer l’accès aux soins : des traitements à la formation des spécialistes

Les Canadiennes doivent attendre plus de deux ans, en moyenne, avant d’avoir accès aux médicaments qui sont approuvés par Santé Canada.

Cette attente est près de deux fois plus longue que dans d’autres pays. Il est particulièrement essentiel de réduire ces délais pour le cancer de l’ovaire, parce que les femmes n’ont pas de temps à perdre. C’est pourquoi nous militons pour remédier à cette lacune et faire en sorte que tous les traitements soient accessibles aux patientes qui en ont besoin, au moment où elles en ont besoin. « Ça me fait chaud au cœur d’avoir pu contribuer, ne serait-ce qu’un peu, à faire une différence positive », nous a confié Luda, une femme qui milite pour le changement après avoir reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire. « Ce sont les chercheurs et les médecins qui prennent les décisions finales, mais ils doivent comprendre qu’on est plus que des numéros. Ils doivent comprendre comment leurs décisions affectent des personnes réelles, comment elles affectent notre vie quotidienne, nos familles, notre avenir. »

KEYTRUDA

Après avoir collaboré avec le RISCC et avoir pris en compte le point de vue des patientes, l’Agence des médicaments du Canada a recommandé que KEYTRUDA (pembrolizumab ) soit remboursé par les régimes publics d’assurance médicaments. Les Canadiennes atteintes du cancer de l’ovaire sont maintenant plus proches d’avoir accès à ce médicament, utilisé pour traiter certaines patientes dont la tumeur présente une forte prévalence d’instabilité microsatellitaire.

ELAHERE

Des essais cliniques ont démontré qu’ELAHERE (mirvetuximab soravtansine), actuellement disponible aux États-Unis, offrait des avantages significatifs en matière de survie pour les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire résistant au platine. Nous militons pour qu’il soit offert aux Canadiennes et nous avons présenté le point de vue de plus de 50 patientes et proches aidants à l’Agence des médicaments du Canada et à l’INESSS (l’agence responsable de l’accès aux médicaments au Québec).

MEKINIST

Après la présentation du point de vue des patientes par Cancer de l’ovaire Canada, le Comité d’expertise en gestion des listes des médicaments assurés, un comité de révision de l’Agence des médicaments du Canada (AMC), a recommandé que MEKINIST (Trametinib) soit remboursé pour le traitement des patientes adultes atteintes d’une récidive de cancer de l’ovaire séreux de bas grade. Les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent maintenant négocier le prix de MEKINIST.

Pour la première fois, les femmes de Colombie-Britannique peuvent subir une intervention chirurgicale à temps.

Dre Sarah Finlayson, chef de la division de gynécologie oncologique, UBC

13

le nombre de gynécologues-oncologues en Colombie-Britannique

L’amélioration des soins spécialisés est une victoire pour les femmes de Colombie-Britannique

Pour améliorer les soins pour les Canadiennes ayant reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire, il ne suffit pas de fournir plus de traitements, il faut aussi plus de gynécologues-oncologues dans l’ensemble du pays.

Le système de soins du cancer en Colombie-Britannique a rencontré d’importantes difficultés pendant plusieurs années, alors que seulement huit gynécologues-oncologues étaient disponibles pour une population de 5,5 millions de personnes. Cancer de l’ovaire Canada s’est associé aux cliniciens et aux patientes pour réclamer des changements. Ensemble, nous avons réussi. « L’augmentation du nombre de gynécologues-oncologues a été un énorme succès », explique la Dre Sarah Finlayson, qui milite depuis longtemps pour un tel changement. « Pour la première fois depuis des années, les femmes de Colombie-Britannique peuvent subir une intervention chirurgicale pour leur cancer à temps. Le mois dernier, 90 % des femmes de Colombie-Britannique ont été opérées en respectant les échéances visées, et ont donc eu rapidement accès aux soins. Nos modèles suggèrent que nous disposons d’un nombre suffisant de gynécologues-oncologues pour répondre à la demande de la province pour les années à venir. »

Hanta avec son mari, Valentino

Hanta avec son mari, Valentino